Le portrait du jour: Stéphane.

1-Peux-tu te présenter ?

Je me présente je m’appelle Henry… Non, ce n’est pas vrai, mais ça me fait toujours rire.
Je m’appelle Stéphane Farret, j’ai 45 ans, je suis marié et j’ai 2 enfants (et quelques animaux).
Je bosse dans l’informatique et plus précisément dans la gestion de projets informatique (aide à la création de logiciel pour les sociétés)
Dans le club on me surnomme Steph (facile) mais aussi papi ou le doyen (allez savoir pourquoi…).
Pour le reste, j’aime passer du temps avec ma famille, mes amis, le sport en général, les jeux vidéo et me détendre 

2-Que fais-tu au sein du club ?

Au sein du club, je suis actuellement Joueur, Entraineur, Coach et Membre du bureau (oui ça peut faire beaucoup parfois).
Depuis que j’ai rejoint le club de Mainvilliers en 2014, j’ai entrainé et coaché différentes catégories : des baby/mini le samedi matin aux séniors en passant par les U11 ou les U13.
Aujourd’hui, j’entraine de temps en temps et je coache le samedi les U18 filles Interdépartementale en famille (avec ma femme). Je joue avec l’équipe sénior 1 en départemental (équipe que l’on a fait monter en région il y a 2 ans). Je fais quelques tables de marques et de la gestion de salle.
Initialement venu en spectateur et en parent (toute la famille faisait ou fait encore du basket au club), je me suis laissé happer par le club et je passe de nombreuses heures dans le gymnase Coubertin sur et en dehors du terrain.
Il y a tellement de chose à faire dans un club : table de marque, encadrement, gestion des effectifs, arbitrage ou juste encourager les équipes que l’on se laisse vite emporter à passer tout son samedi (et d’autre jour) à Mainvilliers.

3- Un mot pour décrire le club

Le CS Mainvilliers Basket est un club familial qui a maintenant plus de 30 ans qui permet à tous de venir pratiquer le basket dans une ambiance décontractée.
Au sein du bureau, des entraineurs et des bénévoles, nous essayons de faire au mieux pour aider et encadrer les jeunes et permettre à un maximum de s’éclater dans leur sport préféré.
Le club ne vit que par la présence des bénévoles et l’aide de tous ceux qui s’investissent et l’on est en perpétuelle recherche pour grossir leur nombre (on recherche aussi des sponsors…).
Les années 2019-2020 et 2020-2021 sont marquées par le COVID mais le club est structuré de façon à continuer malgré cette crise. L’un des soucis majeurs c’est l’absence de visibilité sur la fin de la saison. Entre matchs reportés, saison mise en pause, confinement, couvre-feu, nous attendons de savoir quand et comment va reprendre l’année 2021. Nouveau protocole mis en place par le club pour la sécurité de tous, nouveaux championnats pour relancer la pratique….
Pour la suite, nous attendons de la ville de Mainvilliers une nouvelle salle afin d’obtenir plus de créneaux pour nos équipes et développer le club sur l’ensemble des catégories possibles.

4-la question bonus : Pourquoi le basket comme sport ?

Le basket est mon premier sport de jeunesse. Je suivais le CSP Limoges à la radio (oui les matchs étaient retransmis à l’époque…) et sur leurs épopées européennes (eux aussi peuvent dire « à jamais les premiers »), puis la NBA via Canal + tard la nuit ou sur K7 VHS ou encore les Harlem Globetrotters lors de leurs tournées en France (ils reviennent régulièrement en France => A voir absolument)
J’ai pratiqué pendant 6 ou 7 ans avant de me tourner vers le Handball puis d’arrêter le sport aux moment de mes études supérieurs.
Toujours attiré par les sports collectifs, je suis revenu au basket en suivant ma fille, ma femme et mon fils. Puis, un peu par défi, en remettant le short et le maillot histoire de montrer que même avec la quarantaine approchante, quand on veut quelque chose on peut le faire même si les douleurs sont là et que le physique ne suit pas celui des jeunes pousses du club.
Mais le basket est un sport qui permet de jouer pour les autres dans une ambiance de compétition qui m’est chère. On est passé d’un sport sans contact (il y a 40 ans) à un sport où les contacts sont de plus en plus présents.
Certains diront que l’important c’est de participer, mais c’est encore mieux quant à la fin il y a une victoire  (ça aide à supporter les douleurs).
Pour finir, la phrase qui revient le plus régulièrement dans ma tête : « je suis trop vieux pour ces conneries »… mais pourtant l’aventure continue.