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Le match qu’il ne fallait pas perdre

Ingré où le retour qui n'en est pas un

C’est l’histoire d’un match particulier qui s’est offert à nous en ce premier samedi de mars.

C’est un match qui demande à être commenté, on m’a dit il faut faire un article, le voici.

Si comme moi, lorsque vous lirez ces lignes vous avez des frissons, je pense que ce ne sera pas le froid mais les émotions !!! Ça fait 3 jours que le match a eu lieu et je n’arrive pas à ressortir du négatif, à ressentir autre chose que ce sentiment de travail bien fait et de bien être à y repenser.

C’est un samedi comme certains les aiment (moi le premier), un samedi sur la route et dans une salle de basket, avec une bande de filles qui n’ont qu’une envie être là, ensemble à cet endroit précis sur le terrain, face à une équipe que l’on veut battre, devant un public chaud et acquis à notre cause (en tout cas moi je n’entends que nos supporters !!!).

Un déplacement à 6 est toujours particulier.

  • On a plus l’impression d’être sur une sorte d’opération commando que sur un simple match : Commando parce qu’on sait très bien que l’on va souffrir physiquement et psychologiquement. Commando parce qu’on connait la dureté de ce match, la première phase nous l’avait montré.
  • C’est une façon particulière de s’échauffer pour les joueuses, une façon particulière de préparer le match pour les coachs et c’est un moment où les supporters savent qu’ils vont avoir un poids particulier sur la rencontre.

Et le match comme prévu commence difficilement avec une équipe adverse qui rentre tous ses shoots, comme ce fut le cas trop longtemps. Des shoots à 2 mains (style touche de foot), des shoots à « l’envers » qui prennent la planche et rentrent. Heureusement, leur adresse n’est pas là sur les tirs les plus « simples » et ne sera pas la sur l’ensemble du match : les lancers (3/20…).

En fin de ce 1er ¼ temps, le match va basculer pour la première fois, lorsque le score passe de 19-7 à la 8ème minute à 21-21 à la 12ème. L’ascendant psychologique est là, les visages en face se font moins enjoués, les certitudes du début de match tombent.

Et tout bascule complètement lorsque la table de marque s’y met (involontairement) en passant le score de 21-21 à 24-19 pour les locaux. Le public le voit, les joueuses le voient, c’est le moment de poser un temps mort, juste pour que les arbitres aillent corriger cela. Cette situation fait aussi basculer ce match dans le positif. Les supporters se font (encore) plus entendre, les joueuses ont compris qu’on ne leur laisserait pas reprendre le dessus comme cela et que c’était le bon moment pour faire comprendre à tout le monde qu’une équipe vaut mieux que toutes les individualités d’en face.

Un collectif uni, un plan de jeu répété et travaillé, des situations où il faut se battre et rester concentrée auront eu raison d’une certaine mauvaise ambiance (pour pas dire plus) des joueuses adverses et des coups de sifflets quelques peu aléatoires sur la fin de match.

Compter jusqu’à 18 points d’avance et voir cette avance fondre jusqu’à 7, ça aurait pu suffire à faire lâcher l’affaire mais il n’en fut rien. Les coups et les douleurs n’auront pas plus d’effet sur la volonté de ramener la victoire.

A la fin la victoire est belle. Les corps sont marqués, les jambes sont lourdes, les larmes coulent, mais les esprits sont tellement heureux que la suite n’est que sourire.

Ce que je retiens de ce match :

  • Le caractère de guerrière des 6 nanas présentent : on l’a vu encore ce samedi, mais on l’a aussi vu lundi soir…
  • L’esprit d’équipe grâce aussi à celles qui ne sont pas venues mais qui nous ont envoyées toutes ces ondes positives,
  • Le mental qui est de plus en plus présent et qui tient de plus en plus longtemps,
  • Le physique qui est bien là, être capable de tenir 40 minutes sans vraiment baisser de rythme à 6, pas sûr que vous vous en soyez cru capable il y a quelques mois.
  • Des consignes, de l’écoute, de l’entraide et des encouragements.
  • Des 3 points qui rentrent, avec même un buzzer à la fin des 20 premières minutes
  • Des doubles pas avec la faute
  • Et surtout encore et toujours un état d’esprit qui montre que c’est nous qui avons raison
  • Ce groupe est vraiment exceptionnel : les filles, les parents, les bonnes ondes générées.

Les matchs allers sont terminés, cap sur les retours et dès ce WE à Romo. La saison est loin d’être finie et l’on peut espérer la poursuivre par des phases finales histoire de finir l’histoire correctement.

Encore une fois je suis (on est) fier de vous ! Croyez en vous, vous êtes capables de faire de belles choses.

 

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FARRET Stephane

Staff (U18F)